La plupart de ceux qui enseignent aujourd'hui la philosophie, en France du moins, mais il ne doit pas en être très différemment ailleurs, professent que la métaphysique est définitivement morte et sans objet. On tente de montrer ici que , bien au contraire, jamais les problèmes proprement métaphysiques, les problèmes d'ontologie fondamentale, ne sont imposés d'une manière aussi vive et urgente aux savants qui réfléchissent sur l'Univers, son évolution, et tout ce qu'il contient, y compris les vivants et l'Homme.